La majorité des États ne reconnaît pas ou interdit l’euthanasie ainsi que ces différentes formes d’aides à la fin de vie. Cependant beaucoup d’entre eux notamment en Europe tolèrent implicitement ou explicitement ces pratiques et tolèrent l’abstention des soins thérapeutiques.
En 2011, l’euthanasie active n’est légale que dans cinq pays : les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la Colombie et la Chine.
Le suicide assisté est légal en Suisse ainsi que dans les États américains de l’Oregon et de Washington.
Cependant, nombre de pays interdisant l’euthanasie active, dont la France, ont légalisé l’arrêt des traitements à la demande du patient, interdit l’acharnement thérapeutique et institué des initiatives d’accompagnement des patients en fin de vie.
Sur ce sujet, l’Europe est divisée et a des législations différentes :
En Italie, le suicide assisté est un délit tandis que l’euthanasie active est assimilée à un homicide volontaire. Même en cas d’accord du malade, le code pénal prévoit une peine de réclusion de six à quinze ans.
L’euthanasie est interdite en Grèce, comme en Roumanie, où elle est passible d’une peine allant jusqu’à sept ans de prison.
En Pologne, l’euthanasie est passible de trois mois à cinq ans de prison, mais dans des cas exceptionnels, le tribunal peut atténuer la peine, voire renoncer à l’infliger.
En Irlande, toute forme d’assistance à la mort ou de suicide est illégale et passible de quatorze ans de prison.
En France, la « mort » est encadrée principalement par deux lois: la loi de 2002 sur le droit des malades et la Loi Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie.
L’idée générale est de favoriser les soins palliatifs, d’interdire l’euthanasie active et d’empêcher le médecin de pratiquer une obstination déraisonnable dans le soin des malades en fin de vie. Un équilibre est aussi recherché entre le fait d’éviter des souffrances jugées inutiles à un patient qu’on estime voué à la mort, et celui de le maintenir en vie.
14 décembre 2014
Qu'est ce que l'euthanasie