Une société essaye de gérer son budget, surtout en période de crise. Va-t-elle accepter le coût de la santé même s’il n’y a pas de rendement ?
Les rendements peuvent être de deux ordres :
On parle de rendement indirect quand le système de santé contribue à la croissance et à l’amélioration de la productivité. Un individu guéri va pouvoir reprendre le travail. Alors qu’une personne en fin de vie ne contribuera plus à cela.
On parle de rendement direct quand un secteur participe à la production nationale de biens et de services. Exemple : Une personne hospitalisée permet au système hospitalier et à ses salariés de fonctionner. De plus, les traitements utilisés font vivre l’industrie pharmaceutique et permettent le développement de nouvelles molécules. Ainsi en employant des gardes malades on empêche leur chômage. Le rendement direct est beaucoup moins facile à déterminer et pourtant il a probablement une place importante dans les décisions des pouvoirs publics.
Les méthodes utilisées en soins palliatifs sont peu onéreuses et ont un rapport coût efficacité que nombre d’autres services pourraient leur envier.
Il n’y a pas de moyenne pour le coût de fin de vie, car chaque personne est différente et doit subir un traitement différent. De plus, la plupart des personnes qui entrent en soins palliatifs, n’en ressortent pas. Cependant certains chanceux finiront leurs jours chez eux
14 décembre 2014
La fin de vie : un problème