Le corps médical

 

Le Conseil national de l’ordre des médecins n’avait pas encore pris position dans le débat sur l’euthanasie. Dans le cas où un patient demanderait explicitement à être euthanasié (avec l’accord de sa famille), ce sont les médecins qui donnent leur consentement pour la pratique d’une euthanasie.

Ils apportent les preuves médicales des souffrances incontrôlables que les antalgiques ne parviennent plus à soulager ou d’agonies prolongées. Invoquant un «devoir d’humanité», le Conseil se dit favorable à placer le patient sous coma artificiel, lui offrant ainsi une fin de vie plus paisible et d’alléger la détresse de son entourage.

Si la sédation terminale peut avoir pour effet d’accélérer la mort, «le but n’est pas de la provoquer», martèle le Conseil. En effet, pour l’ordre des médecins, « légaliser l’aide active à mourir, c’est atteindre au cœur la vocation même du médecin et sa fonction sur lesquelles pèseraient deux types de menaces. En premier lieu, la simplicité de la solution euthanasique déresponsabiliserait le médecin dans son devoir de tout mettre en œuvre pour procurer au patient le meilleur soin » . Selon un sondage réalisé en janvier 2014, 53 % des médecins avouent d’ailleurs mal connaître la loi sur la fin de vie. Ils sont toutefois 60 % à se dire favorables à l’euthanasie active.

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